Pour ceux que mon billet sur "The owl killers" avaient vaguement intéressés, je n'avais pas du tout remarqué que la traduction française existait... Bon le titre n'a rien à voir... Bon ok, il y a peut-être le sous-titre qui a un rapport et c'est moi qui suit bigleuse...
Donc voilà, "The owl killers", en version française ça donne "Les âges sombres" pour ceux que ça intéresse, visiblement paru en 2012 donc je ne suis pas si à la bourre! Et voici sa fiche Livraddict
Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg sont à la recherche d'une troisième sorcière pour compléter leur duo. Agnès Créttine, de son côté, a décidé de quitter le pays de Lancre et d'ainsi utiliser son talent pour le chant à l'opéra d'Ankh-Morpok. Dans ce lieu où règne une atmosphère déjantée, une série de meurtres va avoir lieu tandis qu'un mystérieux fantôme rôde...
Mon avis
18 ème livre des "Annales du Disque-Monde", "Masquarade" m'a énormément plu . Il faut savoir que je ne suis jamais très objective quand il s'agit de l'oeuvre de Terry Pratchett : j'aime tous les livres que j'ai lus jusqu'à présent (je dois en être au 3/4), je ne peux pas en citer un qui m'ait déçu. J'accroche totalement à son univers, j'ai toujours le sourire quand je lis ses romans. Il m'arrive également très souvent de rigoler comme une andouille pour des situations qui prises hors contexte ne sont pas marrantes et valent l'incompréhension totale de mon entourage pour ces choses "qui ne font rire que moi".
Dans ce roman, on retrouve Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps, deux sorcières au caractère bien trempé que j'apprécie énormément. Elles sont toujours aussi espiègles que dans les autres romans que j'ai lus (je ne les lis pas dans l'ordre, j'avoue, c'est selon ce que je trouve en librairie) et j'adore leur côté rentre dedans! Ensuite, on rencontre Agnès Créttine également, personnage à la personnalité... mitigée :p. Les descriptions d'Agnès Créttine m'ont bien fait marrer, cela traduit exactement le manque d'assurance que n'importe quelle fille ronde peu connaître, pris avec du recul et en en rigolant.
"Masquarade", c'est aussi une enquête sur fond d'ambiance du "Fantôme de l'opéra". L'opéra est un décor magistral pour un roman du Disque-Monde! C'est l'occasion d'avoir des scènes farfelues et les situations sont très improbables, mais l'opéra est l'excuse à toutes les excentricités et la caricature du milieu est très amusante (entre le manager qui ne s'en sort pas, les chanteuses qui ont le physique de l'emploi mais pas vraiment la voix, un meurtrier fou, des factures à rembourser dans tous les coins et les sorcières qui s'en mêlent... il y a de quoi faire!).
Pour ma part, j'aime beaucoup l'opéra mais j'adore aussi m'en moquer (certaines interprétation ne peuvent que me faire sourire) et je pense que les gens qui aiment cet art prendront plaisir à lire ce roman. Également, je pense que les gens qui n'aiment pas l'opéra s'amuseront bien car on a tous une image de ce qu'est, en gros, l'opéra et il n'y a rien de spécifique abordé ici (si ce n'est certains titres de morceaux qui sont des clins d’œil amusants lorsque l'on se doute qu'ils existent, sinon ce sont juste des titres qui sonnent comiques).
Je le conseille donc à tous les fans de Terry Pratchett mais également à ceux qui voudraient découvrir l'oeuvre car il est excellent et les prérequis ne sont pas utiles pour le dévorer .
Quelques mots sur l'auteur
Terry Pratchett est un auteur anglais, né en 1948 et connu pour sa saga de fantasy humoristique "Les annales du Disque-Monde". Il a d'abord commencé une carrière de journaliste, qui lui a permis de publier des petites histoires pour enfant. C'est fin des années '60 qu'il publie la nouvelle "Le peuple du tapis" et continuera avec des romans de science-fiction ("La face osbcure du soleil" et "Strate-à-gemme"). En 1983, il publie "La huitième couleur", premier volume des "Annales du Disque-Monde", qui lui fera connaître son succès actuel. La série sera adaptée en jeux (de plateau, de rôle, vidéo), au théâtre et à la télévision. Aujourd'hui atteind de la maladie d'Alzeimer (une forme particulière lui permettant toujours d'écrire via des programmes de reconnaissance vocale ou par l'intermédiaire d'un secrétaire), il ne cache pas pas son opinion en faveur du suicide assisté et a participé à plusieurs documentaires sur le sujet.
Titre: La jeune fille au sablier Auteur: Schneider, Marcel Editeur: Editions du Rocher Pages: 87 Prix: 6,10€ Note: 5/5
L'histoire
Méta, une petite fille qui ne veut pas grandir va découvrir, dans le bric-à-brac d'un antiquaire, un étrange sablier qui semble l'appeler...
Mon avis
Marcel Schneider écrit ici une nouvelle, voire même un petit conte, où Méta représente la petite fille à qui on ne refuse rien, la petite princesse, qui veut garder ce statut qui lui plaît tant et dans lequel elle est épanouie.
On retrouve le compte de Cagliostro, personnage mythique et mystérieux, qui aura inspiré beaucoup d'autres auteurs (Alexandre Dumas notamment), qui ici va aider la petite fille dans l'acquisition de l'objet désiré.
C'est un petit récit très bien écrit, très poétique, fantastique, où la question de savoir si l'on peut ne pas grandir quand tout le monde vieillit autour de soit se pose. J'ai été assez touchée par cette nouvelle, ce qui m'arrive assez rarement en seulement 87 pages.
Quelques mots sur l'auteur
Marcel Schneider est un auteur français, né en 1913 et décédé en 2009. Son style de prédilection était le fantastique et avait notamment pour inspiration Gérard de Nerval ou encore Hoffmann. Il a reçu en 1996 le Grand Prix de la Langue Française.
Titre: Relic Auteurs: Child, Licoln et Preston, Douglas Editeur: Pocket Pages: 507 Prix: 8,10€ en édition J'ai lu Note: 3/5
L'histoire
Au musée d'histoire naturelle de New York, l'exposition "Superstitions", sur le thème des croyances primitives, est en pleine préparation alors qu'une série de meurtres a lieu. L'identification d'un potentiel meurtrier sera possible grâce aux indices ADN, qui mèneront scientifiques et enquêteurs sur les traces d'une ancienne expédition en Amazonie qui a laissé quelques mystères derrière elle, dont un tueur mutant aux origines reptiliennes...
Première enquête où apparaît l'inspecteur Pendergast, personnage récurrent des deux auteurs.
Mon avis
C'est la première enquête où apparaît l'inspecteur Pendergarst, personnage assez sympathique bien qu'un peu "cliché". Son apparence maigre et son accent du sud ne laissent pas penser qu'il est capable de bien gérer les choses mais en même temps, on se doute par les réactions des autres personnages - comme celles de D'Acosta, qui deviendra aussi un personnage récurrent dans les aventures - qu'il vaut beaucoup plus qu'il ne le laisse paraître *waw*. Mais bon, c'est certain que ça n'aurait pas été normal s'il en avait été autrement, l'action se passant à New York et le sud n'y ayant pas une réputation très positive.
L'histoire est parue en 1995 mais pourtant fait très années '80, d'ailleurs j'ai cru au début qu'elle datait de ces années-là. Un film en a été inspiré, voici le trailer pour les fans:
Quand on voit sur l'affiche qu'il a été fait par les producteurs et créateurs des effets spéciaux de "Jurassic Park" et d'"Alien", ce n'est pas étonnant. Tout au long du livre, j'avais des images des deux films en tête. "Jurassic Park", parce que l'idée qu'une grosse bestiole qui rôde dans un musée bourré de scientifiques, ça me fait penser à ça:
Ouuuh la grosse bêbête!
Quant à l'interrogation des bases de données dans le livre... Ben on est carrément là à mon avis :
"Salut, c'est Dallas! Dis, le gros machin qui décime tout le monde, tu saurais pas ce que c'est par hasard?"
Poser une question pas très directe à une base de données, qui comprend ce qu'on demande et qui répond de manière précise, c'est très années '80 pour moi depuis "Alien"!
Sinon l'histoire est bien rythmée et une partie a lieu dans les sous-sols du musée, qui font penser à un labyrinthe et donnent lieu à des sensations d'oppression et d'angoisse. Je pense que c'est le point fort de cette histoire car si le thème a un peu vieilli, l'écriture est très actuelle et laisse présager d'autres aventures palpitantes de l'inspecteur Pendergast.
Néanmoins, je n'ai pas été trop emballée par cette aventure que je croyais sans surprise jusque la fin (aaaah, vous dites-vous). Il y a quelques mois, j'ai lu "La chambre des curiosités" au hasard de mes péripéties à la bibliothèque et j'ai vraiment préféré ce livre à "Relic". Je pense donc poursuivre les aventures de l'inspecteur Pendergast mais ce n'est pas ce premier volume qui m'en aura donné l'envie.
Petits mots sur les auteurs:
Douglas Preston est un auteur américain né en 1956 qui écrit ici en collaboration avec Lincoln Child, américain lui aussi, né en 1957. Douglas Preston a travaillé au musée d'histoire naturelle de New York où il a été de 1978 à 1985 écrivain et directeur des publications du journal "Curator" et a écrit dans "Natural History magazine". Il écrira aussi l'histoire du musée, "Dinosaurs in the Attic", publiée par St Martin Press. Lincoln Child quant a lui a un master en littérature anglaise et devient en 1984 éditeur à part entière de... St Martin Press. Il deviendra par après analyste informatique et quittera son travail d'éditeur.
Les deux auteurs publient essentiellement les aventures de l'inspecteur Pendergast à deux mais également des livres en solo.
Challenge sympa que je viens de découvrir sur le blog de Ninon! (bon après, il va falloir que je me calme parce que je n'avance pas très vite dans les challenges )
Ce
challenge fonctionne par paliers, de 1 à 4 et vous pouvez changer de
catégorie en cours, le but étant d'atteindre l'objectif fixé.
-petit touriste } de 1 à 5 livres }
Italie/France/Angleterre/Canada/Espagne
-voyageur passionné } de 6 à 15 livres }
Italie/France/Angleterre/Canada/Espagne/Allemagne/Liban/Chine/Japon/Australie/États-Unis/Belgique/Nouvelle-Zélande/Mexique/Colombie
-chercheur
incollable } de 16 à 25 livres }
Italie/France/Angleterre/Canada/Espagne/Allemagne/Liban/Chine/Japon/Australie/États-Unis/Belgique/Nouvelle-Zélande/Mexique/Colombie/Argentine/Irlande/Brésil/Luxembourg/Corée
(du sud et du
nord)/Russie/Suisse/Égypte/Thaïlande/Afrique
-bilingue mondial } plus de 26 livres } c'est vous qui
choisissez les pays.
Pour chaque palier il
y a une liste de pays préétablie (voir ci-dessus) ; ce sont les
nationalités des auteurs dont vous aurez choisi le
livre. Attention, vous n'avez pas le droit de prendre deux auteurs de la même nationalité.
Ce que je trouve bien, c'est que c'est axé sur les auteurs et donc cela permet d'un côté de découvrir la littérature de certains pays mais aussi, pourquoi pas, de s'intéresser de plus près aux auteurs des livres que l'on a déjà acquis et qui traînent dans la PAL. Personnellement, je ne regarde jamais de très près aux nationalités des auteurs, mis à part lorsqu'ils sont belges *proud* car j'essaie de me tenir un peu au courant de ce que produit mon pays .
Le concours se termine dans un an et j'étais bien tentée par le niveau "bilingue mondial" mais j'ai peur de ne pas savoir gérer. Donc je vais la jouer safe en étant une voyageuse passionnée, c'est déjà pas mal (et peut-être que je changerai de catégorie en cours)! C'est par ici pour les intéressés!
Petit post dans le thème du challenge Zombie Attack! (on va dire que c'est un smiley zombie hein!).
Comme dit précédemment, je suis une grande fan de ce genre de films. Dès lors, je me suis dit que j'allais faire un petit post dans le thème, abordant les films car pour le challenge je n'en parlerai pas : j'ai décidé de me consacrer entièrement aux livres, que je connais beaucoup moins!
Je vais tenter de mettre en avant ici quelques films, autres que ceux que tout le monde connaît - du moins je crois - tels que les films de Romero ou les récents REC, amusants Shaun of the Dead et autres ridicules Brain Dead... Je vais me consacrer à des films qui m'ont plu et dont j'ai l'impression qu'ils sont moins connus, en espérant les faire découvrir aux amateurs du genre ! J'ai tenté d'en mettre pour tous les goûts !
*** J'ai mis des vidéos et, comme vous vous en doutez, les films de zombies c'est parfois sanglant. Âmes sensibles s'abstenir de les regarder, donc! ***
J'ai tout de suite tilté! Je suis une grande fan de films d'horreur et de films de série B. Depuis le vaudou de White Zombie, j'ai un peu tout passé en revue : j'en ai vu des bons, des moins bons, des mauvais, des comiques... Je n'ai pas tout vu car je ne me cantonne pas qu'aux infectés, mais j'en ai vu énormément.
Par contre, je suis toujours passée à côté de la littérature zombiesque car elle m'a toujours semblé un peu "cheap". Jusqu'à ce que je lise "Queen Victoria : Demon hunter" de A. E. Moorat, il y a deux ans. J'ai eu un gros coup de cœur pour cette manière de revisiter l'histoire. J'ai réitéré l'aventure avec "Orgueils, préjudices et zombies" de Seth Grahame-Smith, qui existe également en comics. Actuellement, son livre "Abraham Lincoln : Vampire hunter" est au cinéma d'ailleurs, et il me tarde d'aller le voir!
Cette littérature commence seulement à être traduite et je ne tombe pas facilement dessus en librairie, du coup : je passe encore et toujours à côté des livres de zombies. Mais cela va changer, grâce à ce challenge (qui s'étend au delà de la littérature)!
Le principe du challenge : lire autant de livres possibles ayant pour sujet les zombies... Le but étant
de se faire plaisir tout les genres sont acceptés : BD, série TV, cinéma... et même pourquoi pas les jeux vidéos !
Les catégories :
Victime potentielle (niveau débutant) : 1 à 3 livres.
Survivant débrouillard (niveau intermédiaire) : 3 à 10 livres.
Dur à cuire sans foi ni loi (niveau expert) : plus de 10 livres.
Pourquoi s'inscrire à ce challenge ?
parce que c'est un phénomène en plein essor
parce que ce challenge peut se combiner à beaucoup d'autres
parce que c'est un challenge qui ne se limite pas seulement aux livres
parce qu'on ne sait jamais ce qui peut se passer, et après ce
challenge vous serez devenu des experts en zigouillage de zombies,
informés de toutes les astuces nécessaire à la survie :)
parce qu'ensemble on aura moins peur !!!
Je vais donc me lancer en temps que "Dur à cuire sans foi ni loi", car les zombies ne me font pas peur
Titre: Les pendules Auteur: Christie, Agatha Editeur: Librairie des Champs-Elysées Collection: Club des masques Pages: 185 Prix: 5,30€ en édition du Livre de Poche Note: 2/5
L'histoire:
Sheila, jeune dactylo, est envoyée dans la maison de Miss Pebmarsh où elle découvre le cadavre d'un homme, visiblement assassiné. Là où l'intrigue commence, c'est que Miss Pebmarsh n'a jamais demandé à ce qu'on lui envoie cette jeune fille chez elle et que des pendules sont mystérieusement apparus dans le décor de sa maison, toute étant arrêtés sur 4h13...
Mon avis:
Je ne pensais jamais dire ça d'un Agatha Christie, mais bon sang que cette histoire était nulle!
Tout d'abord, le quatrième de couverture nous laisse entendre qu'Hercule Poirot va seconder un jeune détective. J'adore Hercule Poirot, c'est d'ailleurs un de mes enquêteur favori et je le préfère de loin à Miss Marple. Sauf que le Poirot, on ne le voit apparaître que trois fois dans l'histoire à tout casser, la première fois après 80 pages et la troisième, pour nous vendre une hypothèse dont j'ai eu l'impression qu'elle était tombée du ciel!
On est loin des petites méninges et du grand enquêteur que l'on a pu découvrir dans A B C contre Poirot ou Le meurtre de Roger Ackroyd. Aussi, les personnages sont assez fades et les décors que j'aimais tant chez Agatha Christie, la société qu'elle dépeind habituellement n'était pas présents dans ce roman, pas comme d'habitude. En fait, je m'attendais clairement à lire un Hercule Poirot et ce n'était pas le cas. Il n'a rien à faire dans cette histoire, qui d'ailleurs pourrait être très bonne sans lui et si je n'étais pas partie avec cette attente au départ.
Je vous laisse donc avec le billet de Sharon, qui n'a pas non plus été emballée par cette lecture!
Titre: Céret noir Auteur: Graff, Gil Editeur: Mare Nostrum Collection: Polar Pages: 146 Prix: 10€ Note: 3/5
L'histoire:
Samuel, peintre vagabond, ère dans la ville de Céret et trouve refuge sous le "pont du Diable". Suite à sa malnutrition, il va perdre une dent qu'il va placer sous le pont et ainsi sceller un pacte qui maudira les êtres qui l'entourent.
Mon avis:
Premier roman que je lisais de Gil Graff et également des éditions Mare Nostrum, que j'ai découvert grâce au magazine Obskure... ou Elegy, je ne sais plus trop .
Le style de l'auteur m'a moyennement plu. Les chapitres font deux ou trois pages, sauf le premier, plus long, qui sert d'introduction. L'histoire se passe dans un cadre réel : on est à Céret, on nous cite les éditions Mare Nostrum... Ce sont des petits détails sympathiques, je trouve, qui mettent bien dans l'ambiance. Pour ma part, j'ai toujours plus de mal quand on me largue dans une histoire et que je ne sais pas où je suis . L'écriture est bien rythmée mais, par contre, j'ai parfois eu l'impression que des mots y étaient placés "à la Amélie Nothomb". Vous voyez? Comme si l'auteur voulait placer des mots qui sont certes jolis, peu usuels, mais qui sonnent "faux" (et au passage, si je n'avais jamais lu l'expression "in petto" de ma vie, je ne l'aurai jamais lu autant!).
Sinon, j'ai été un peu perturbée par le quatrième de couverture qui nous dit ceci: "Dans ce nouveau roman, Gil Graff se laisse aller au romantisme, certes sombre [...]". Je l'ai cherché, je ne l'ai pas trouvé . Je suis peut-être idéaliste mais pour moi, ce roman, dans son ensemble, n'a rien de romantique du tout ou du moins je n'ai pas réussi à être touchée comme j'ai pu l'être par d'autres romans du genre.
A part ça, j'ai bien accroché à l'histoire, je ne m'attendais pas du tout à la fin. Au début de ma lecture, je me suis dit que cela serait une version moderne et noire dans le genre de la "La peau de chagrin" et finalement, on en est loin! L'histoire ne tourne pas qu'autour de Samuel : il va faire une rencontre, Alice, et on va notamment suivre l'histoire à travers elle et vivre ainsi leurs angoisses à tous les deux suite à la malédiction qui poursuit le jeune homme. J'ai tout de même fini par m'attacher à eux et je trouve qu'en 146 pages, ce n'est pas si évident comme prouesse .
Au final, je suis moyennement emballée. L'histoire était bien, le style moyen et si je m'attendais à un roman noir et romantique, je n'ai eu que le noir. Je redonnerai néanmoins une chance à Gil Graff en me plongeant dans ses romans plus anciens, tels que "Concerto pour l'abattoir" ou "L'air du temps".
Titre: Marie-Antoinette Auteur: Zweig, Stefan Editeur: Le livre de poche
Pages: 500 Prix: 7,60€ Note: 5/5
L'histoire:
Une biographie transparente de la vie de Marie-Antoinette, qui dépeint sa vie tumultueuse, les personnages qui l'ont accompagnée, depuis son arrivée à la cour de France jusque son passage sur l’échafaud.
Mon avis:
Je ne suis pas vraiment copine avec l'histoire. Comme beaucoup de gens, je crois, j'en ai une vision scolaire avec tout ce qu'il y a de plus horrifique, dans le genre des dates à bloquer par cœur et tout un background que l'on ne voit pas et qui nous perd dans la transition primaire-secondaire, qui fait qu'on arrive totalement paumé en première secondaire après avoir appris pendant 3 ans comment fonctionnait l'hypocauste (la technologie gallo-romaine et moi on est pote par contre).
Ma mère est assez calée en histoire et ce n'est pas que son amour pour Stéphane Bern et ses secrets d'histoire qui l'ont fait devenir fortiche au Trivial Poursuit, non, ce sont aussi les livres. Car oui au delà des romans, elle m'a appris que quand on sait faire la part du vrai du faux, on apprend des trucs en lisant *tiens donc! *.
Je suis donc tombée sur ce bouquin par hasard, dans un échange de livres. C'est une version de 1958, un peu mitée, mais l'édition de 2002 n'a pas été retraduite/recorrigée donc c'est une bonne trouvaille . C'est en 1932 que Stefan Zweig publie "Marie Antoinette : Bildnis eines mittleren Charakters", qui sera traduit en 1933 en français par Alzir Hella et c'est donc toujours actuellement cette version qui circule.
J'ai adoré! Tout d'abord, il est vrai que le style est assez soutenu, sans pour autant être "pompeux", ce que j'avais lu dans divers critiques. Il y a assez bien de répétitions, qui sont très utiles afin d'assimiler les informations, sans être néanmoins barbantes. Ensuite, chose appréciable, l'auteur ne prend jamais parti. Lorsqu'il donne un avis sur quelque chose, c'est plus afin de faire "l'avocat du diable", de soulever des questions. Tout y est donc abordé, sans aucune retenue, et c'est ce que j'ai le plus apprécié. On voit tous les côtés de la royauté ou de la révolution : que ce soit des actes insensés, des actes de bravoure, des actes naturels... On a donc une image globale de la situation de l'époque. Enfin, l'évolution de Marie-Antoinette est très bien expliquée sans pour autant l'idéaliser : de ses premières années à la cour, ses années de jeunesse folle où elle dépense sans compter aux côtés d'un roi qui ne se préoccupe pas de la situation et sans se soucier des directives de sa mère; jusque la déchéance de la royauté où elle prend conscience sur le tard du rôle de reine qu'elle aurait pu jouer.
A la fin du livre, Stefan Zweig explique sur quels documents il s'est basé et surtout son choix de ne pas en avoir choisi certains. Je m'attendais à y trouver une bibliographie, ce qui je pense est primordial afin de pouvoir juger de la qualité d'un tel ouvrage. Donc je sais qu'il se base sur des correspondances, les archives de Vienne et bien évidemment, on peut se douter que vu la popularité de l'auteur et la diffusion du livre depuis 80 ans, il doit y avoir de la qualité derrière. Mais néanmoins, je trouve qu'en matière de transparence, c'est moyen.
Mais je ne vais pas non plus m'attarder sur ce seul point négatif que j'ai trouvé, surtout que je reconnais que c'est un gros tic que j'attrape de vérifier s'il y a une bibliographie depuis mes études de bibliothécaire (si je ne vois pas de liste, je fais une attaque, mon dieu!). Ce livre vaut la peine d'être lu, bien que je pense que le style soutenu puisse en rebuter plus d'un. Moi, ça m'a beaucoup plu en tout cas.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à me faire mon avis sur le film de Sophia Copola, sorti en 2006!
En me baladant sur différents blogs, je suis tombée sur le site "Petits gestes écolos" qui propose de neutraliser le carbone émis par les blogs, gratuitement, en plantant un arbre pour chaque blog participant. Ce sont eux également qui sont derrière l'initiative de l'autocollant "Pas de publicité SVP" afin de réduire le nombre d'arbres détruits.
Afin d'en savoir plus, n'hésitez pas à visiter la page:
C'est une initiative super intéressante, qui ne coûte rien si ce n'est le temps de faire un article et donc j'encourage vivement tous ceux qui, comme moi, viennent de découvrir cette démarche d'y participer !
Premier post consacré aux nouveautés venant alimenter ma bibliothèque! Ces temps-ci, je "tente" de diminuer le nombre de livres dans ma PAL donc je réfrène mes pulsions quand il s'agit d'acquérir tel ou tel bouquin, mais quand il s'agit de bande dessinée ou de manga, j'ai tendance à me dire que ce n'est pas vraiment la même chose parce que ça se lit plus vite... Oui, toutes les excuses sont bonnes, et alors?
Donc voilà, petit craquage pour "Pretty Guardian Sailor Moon", de Naoko Takeuchi, paru chez Pika. Je ne l'ai pas encore lu, mais je suis une grande fan de la série, que j'ai encore regardé pas plus tard que le mois dernier . Les premières pages m'ont tout de suite rappelé le j'espère que je ne serai pas déçue!
"The owl killers" de Karen Maitland est le troisième livre en anglais que j'achève. Les termes les plus difficiles reviennent assez souvent, ce qui nous évite les aller-retour dans le dictionnaire, et un glossaire ainsi que des notes historiques aident à une meilleure compréhension de certains termes et de l'époque en général.
L'histoire:
Nous sommes en 1321, en Angleterre, dans le village d'Ulewic. Les villageois sont partagés entre les puissances de Dieu, représentée par le clergé, ainsi que d'autres forces païennes, occultes, dont la crainte est instaurée par les "Owl Masters", hommes masqués qui terrifient la populace. Installées récemment, des béguines vont défier les deux pouvoirs installés au sein de la communauté et tout une série de drames s'en suivront.
Mon avis:
Je suis tout de suite entrée dans l'histoire, qui est passionnante du début à la fin. C'est le genre de livre où l'on croit avoir tout compris mais où l'auteur va de surprise en surprise et rien ne se passe finalement comme on le prévoyait.
L'histoire est scindée en chapitres portant des noms de mois et de saints, ainsi qu'une brève explication de son histoire. En fin de livre, des notes historiques nous expliquent qu'à l'époque, les gens ne se référaient pas au calendrier grégorien, qui n'a été instauré que plus tard, mais aux noms des saints représentants les différents jours. Ces notes sont très instructives et permettent une compréhension plus claire de l'humeur de l'époque. Les chapitres sont, eux, scindés en sous-chapitres portant le nom d'un personnage, celui que l'on suivra alors (à la première personne). J'aime beaucoup cette technique car elle permet de voir ce qui se passe à l'intérieur de la tête de chaque personnage et de mieux comprendre les agissements de chacun.
Une interview est également disponible en fin de livre, où l'auteur explique qu'elle a visité Bruges ainsi que ses béguinages et a vite été passionnée par ses femmes instruites, qui défiaient un peu l'autorité mise en place. Aussi, l'auteur explique notamment dans les notes que des béguinages auraient existé en Angleterre mais auraient également très vite disparus (on ne sait pas trop pourquoi) et donc elle tente ici une approche de leur existence.
J'ai donc adoré ce livre, dans lequel j'ai réussi à m'identifier à chaque personnage, même à ceux qui me tapaient sur les nerfs et c'est quelque chose d'assez rare pour être mentionné (d'habitude quand je tombe sur des personnages qui m'énervent, on m'entend râler dessus pendant longtemps et le livre fini par être oublié dans un coin...)!
En français, est paru notamment "La compagnie des menteurs", disponible chez Pocket, qui a des avis mitigés : certains mettent en avant le fait que l'ouvrage est prenant, l'intrigue bien ficelée et que l'on arrive pas à lâcher le livre; d'autres en revanche disent que l'on entre trop difficilement dedans et qu'il traîne en longueur. Pour ma part, je tenterai le coup !